C'est un procédé qui consiste à mettre une petite implant qui se cale dans la zone d'usure du genou et supprime ainsi la douleur liée à l'absence de cartilage. Son avantage est qu'elle conserve l'intégrité anatomique du genou donc toutes ses qualités mécaniques naturelles, mise à part la zone d'usure qui est corrigée par l'implant. Trop de chirurgiens refusent de faire cette intervention, à tord car cela condamne les patients à se faire opérer d'une prothèse totale plus tard.
Même s'il s'agit d'un petit implant , il peut être tout à fait fiable à long terme et permet la pratiquer de nombreux sports.
On connait des patients qui ont ce type de prothèse depuis plus de 30 ans et qui en sont encore satisfaits. Une prothèse partielle peut donc être définitive et n'est pas forcément synonyme de changement au bout de 15 ans.
Même s'il s'agit d'un petit implant , il peut être tout à fait fiable à long terme et permet la pratiquer de nombreux sports.
On connait des patients qui ont ce type de prothèse depuis plus de 30 ans et qui en sont encore satisfaits. Une prothèse partielle peut donc être définitive et n'est pas forcément synonyme de changement au bout de 15 ans.
Radio de prothèse partielle interne de genou : avant opération avec une usure du cartilage en dedans, radio de face et radio de profil.
INFORMATIONS SUR LES PROTHESES PARTIELLES
. POURQUOI UN RESURFACAGE DE GENOU ?Vous présentez une usure douloureuse et localisée de votre genou, les traitements médicaux, anti inflammatoires et injections en fonctionnent plus.
Un resurfaçage de genou vous est proposé si l'usure est complète, et concerne un segment précis de votre genou. L'objectif est d'obtenir un genou indolore et fonctionnant quasi normalement après intervention. |
. BILAN AVANT UN RESURFACAGE DE GENOU :Vous consulterez un anesthésiste 3 semaines avant l'intervention chirurgicale. On vous donnera à réaliser un bilan sanguin et selon vos antécédents d'autres examens. A l'issue de cette consultation seront définis votre type d'anesthésie pour l'opération et le protocole de traitement avant et après l'intervention. On se mettra en relation avec votre médecin référent ou autres médecins vous suivant si nécessaire.
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. L'INTERVENTION DE RESURFACAGE DE GENOU :Cette intervention requiert expérience et précision, car la parfaite réalisation de l'acte conditionne les résultats à court terme et à long terme. L'intervention dure moins d'une heure. La perte de sang est très faible contrairement à la prothèse totale.
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. SUITES OPERATOIRES :On vous lève le jour même de l'intervention. Vous êtes hospitalisé de 1 à 3 jours suivant votre état de santé et les douleurs ressenties. La douleur est calmée à l'aide d'une injection périnerveuse qui endort la zone opérée et à l'aide de médicaments. L'ambulatoire est possible.
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. CONVALESCENCE :Après avoir été validé apte à sortir de la clinique par l'équipe médicale et paramédicale, il existe trois modalités de rééducation après la clinique : retour à domicile et rééducation avec un kiné externe (le plus fréquent), retour à domicile et rééducation 3 fois par semaine dans un centre ou hospitalisation dans un centre de rééducation. Le choix se fera en fonction de votre état de santé et de votre cadre de vie.
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. VIVRE AVEC UN RESURFACAGE DE GENOU :Il faut compter 6 semaines de rééducation à 3 séances par semaine.
Le visite de contrôle se fait à 6 semaines. Au bout de 6 semaines, on reprend une vie normale et certains sport (vélo, natation, gym). On peut encore avoir besoin d'un mois de plus de rééducation pour renfort musculaire. Secondairement, globalement tous les sports peuvent être repris, on évitera tout de même les sports avec gros impacts. |
EN RESUME : Vous nécessitez une prothèse partielle de genou. Il n'y a aucune urgence à réaliser cette intervention, sauf dans des cas particuliers. Vous avez donc le temps de vous organiser et prévoir le moment le plus opportun pour le faire. Prévoyez un mois et demi de rééducation au total. Un devis vous sera donné, il vous indiquera la part prise en charge par la sécurité sociale et la part prise en charge par votre mutuelle. Vous enverrez ce devis à votre mutuelle.
LES CHIFFRES A RETENIR :
Durée de l'opération: 1 heure
Durée d'hospitalisation : 3 jours
Durée 2 béquilles : 10 jours
Durée 1 béquille : 10 jours à 20 jours
Durée totale (2 puis 1) béquilles : 3 semaines à 1 mois
Durée cicatrisation : 15 jours
Durée anticoagulants : 3 semaines
Durée kiné : 6 semaines à 2 mois
Reprise conduite automobile : 1 mois si genou droit
Durée arrêt maladie: 1 à 2 mois
Rendez vous de contrôle 6 semaines
Reprise sport : 6 semaines
Les 3 palliers de guérison :
3 jours : post opératoire
3 semaines : récupération musculaire
6 semaines : reprise vie normale
Durée de l'opération: 1 heure
Durée d'hospitalisation : 3 jours
Durée 2 béquilles : 10 jours
Durée 1 béquille : 10 jours à 20 jours
Durée totale (2 puis 1) béquilles : 3 semaines à 1 mois
Durée cicatrisation : 15 jours
Durée anticoagulants : 3 semaines
Durée kiné : 6 semaines à 2 mois
Reprise conduite automobile : 1 mois si genou droit
Durée arrêt maladie: 1 à 2 mois
Rendez vous de contrôle 6 semaines
Reprise sport : 6 semaines
Les 3 palliers de guérison :
3 jours : post opératoire
3 semaines : récupération musculaire
6 semaines : reprise vie normale
PLUS DE DETAILS
. POURQUOI ME FAIRE OPERER ?
On se fait opérer d'une prothèse partielle du genou quand une partie du genou est complètement usée :
Votre genou vous fait alors souffrir en raison du manque de cartilage, ce qui entraine une raideur et boiterie à la marche. Les traitements médicamenteux et les injections dans le genou ont été tentés mais ne sont plus efficaces. la solution devient mécanique donc chirurgicale :
La mise en place d'un implant localisé dans la zone d'usure, l'équivalent des inlay des dentistes.
Même s'il n'y a pas d'urgence à se faire opérer, il ne faut pas tarder à consulter un spécialiste de la prothèse partielle pour qu'il vérifie que votre état vous permette d' attendre sans risque de trop dégrader votre genou et de passer dans la catégorie de la prothèse totale.
Votre genou vous fait alors souffrir en raison du manque de cartilage, ce qui entraine une raideur et boiterie à la marche. Les traitements médicamenteux et les injections dans le genou ont été tentés mais ne sont plus efficaces. la solution devient mécanique donc chirurgicale :
La mise en place d'un implant localisé dans la zone d'usure, l'équivalent des inlay des dentistes.
Même s'il n'y a pas d'urgence à se faire opérer, il ne faut pas tarder à consulter un spécialiste de la prothèse partielle pour qu'il vérifie que votre état vous permette d' attendre sans risque de trop dégrader votre genou et de passer dans la catégorie de la prothèse totale.
. POURQUOI J'AI UNE USURE DU CARTILAGE DU GENOU ?
- L' arthrose du genou ou gonarthrose, est le terme utilisé pour dire "usure du cartilage" de l' articulation. Celle qui nous intéresse dans l'indication des prothèses partielles est l'usure du cartilage secondaire à des blessures ou contraintes excessives dans la vie (sport). Une blessure ancienne d'un ménisque, des traumatismes sportifs répétés ou une légère malformation du genou peuvent entrainer une usure localisée du genou. Il s'agit d'une "usure mécanique", à distinguer des usures maladies décrites dans le point 3. Attention cas à part, les antécédents de lésions ligamentaires du genou, on en parle dans :" Ai-je une bonne indication de prothèse partielle ?"
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- ! Les autres causes d'usure du cartilage sont les maladies rhumatismales et les maladies arthrosiques, qui entrainent une usure d'une partie puis de l'ensemble des cartilages du genou. Il faut dans ce cas remplacer tous les cartilages, donc mettre une prothèse totale. On n'est plus dans le cadre de la prothèse partielle !
. COMMENT FAIT ON LE DIAGNOSTIC D'USURE DE GENOU ?
La radiographie simple permet de faire le diagnostic : on voit l'épaisseur de cartilage, qui diminue avec l'usure, les radios sont suffisantes quand elles montrent un pincement articulaire.
L'IRM parait indispensable comme examen complémentaire pour vérifier que le reste du genou est en bon état, condition sine qua non pour que la prothèse partielle apporte de bons résultats à moyen et long terme. Effectivement, l'IRM peut prévoir si les autres compartiments sont susceptibles ou pas de se dégrader dans le temps.
L'IRM parait indispensable comme examen complémentaire pour vérifier que le reste du genou est en bon état, condition sine qua non pour que la prothèse partielle apporte de bons résultats à moyen et long terme. Effectivement, l'IRM peut prévoir si les autres compartiments sont susceptibles ou pas de se dégrader dans le temps.
. AI-JE UNE BONNE INDICATION DE PROTHESE PARTIELLE DE GENOU ?
La bonne indication d'un resurfaçage de genou est :
Si tous les items sont respectés, on peut s'attendre à obtenir de très bons résultats à savoir un genou oublié ou presque (on oublie qu'on a été opéré et qu'on a une prothèse partielle).
Si un des items n'est pas bon, tout est une question de contrat : il faut accepter par exemple que le genou ne récupère pas toute la mobilité s'il est raide avant l'opération , par exemple, c'est parfois préférable à une prothèse totale de genou.
- Une usure mécanique d'une seule partie du genou : interne ou externe (quand on dit usure mécanique, on exclue les maladies arthrosiques qui abiment toutes les articulations et les rhumatismes).
- avec une douleur qui correspond exactement à la topographie de l'usure (pas de douleur sur les zones non ou peu usées)
- avec un excellent état ligamentaire
- avec de bonnes mobilité (extension complète et flexion complète)
- sans surpoids excessif
- sans grande déformation des jambes (jambes très arquées ou en X)
Si tous les items sont respectés, on peut s'attendre à obtenir de très bons résultats à savoir un genou oublié ou presque (on oublie qu'on a été opéré et qu'on a une prothèse partielle).
Si un des items n'est pas bon, tout est une question de contrat : il faut accepter par exemple que le genou ne récupère pas toute la mobilité s'il est raide avant l'opération , par exemple, c'est parfois préférable à une prothèse totale de genou.
. QUELLE LIMITE D'AGE POUR BENEFICIER D'UNE PROTHESE PARTIELLE DE GENOU ?
. QUAND DOIS-JE ME FAIRE OPERER ?
Il faut se faire opérer lorsque l'usure est complète et douloureuse au quotidien ou limitant le périmètre de marche, ce qui constitue un handicap. On aura au préalable tenté les traitements de "sauvegarde du cartilage" avec médicaments et injections dans le genou.
Voyons les différentes configurations de personnes ayant une usure complète d'une partie du genou :
Il faut se faire opérer lorsque l'usure est complète et douloureuse au quotidien ou limitant le périmètre de marche, ce qui constitue un handicap. On aura au préalable tenté les traitements de "sauvegarde du cartilage" avec médicaments et injections dans le genou.
Voyons les différentes configurations de personnes ayant une usure complète d'une partie du genou :
- Je ne peux plus faire de sport mais je n'ai pas mal au quotidien : Ne vous faites pas opérer uniquement sous prétexte du sport. C'est vrai qu'on peut faire du sport après un ressurfaçage, mais pas tout. La course à pied est possible chez certains, mais pas garantie. On peut faire du vélo, marches rapides, randonnées, tennis, ski mais éviter les sports d'impact. Il y a toujours moyen de faire un sport qui ne fait pas mal au genou et on décide de se faire opérer quand on ne peut réaliser plus aucun sport ou très peu.
- Je ne peux plus marcher plus de 1 km sans avoir mal : J'ai essayé tous les traitements pour me soulager mais j'ai l'impression de "rouler sur la jante", je n'ai plus aucun amorti sur une partie du genou, la marche devient pénible. Quelque soit l'âge, il faut décider de se faire opérer car on ne vit plus normalement. On a l'impression de vivre un handicap. La prothèse partielle, si elle a son indication, c'est la solution pour revivre normalement. Et on peut la garder à vie sans forcément devoir la changer.
. QUELLE ANESTHESIE POUR L'OPERATION ?
Deux types d'anesthésies sont possibles pour l'opération du genou : l'anesthésie générale et la rachianesthésie (anesthésie du bas du corps uniquement). Vous avez le choix et vous en discuterez avec l'anesthésiste qui vous expliquera les deux procédures, leurs avantages respectifs et inconvénients. Votre état de santé pourra aussi conditionné ce choix.
Sachez aussi qu'une anesthésie complémentaire à la principale anesthésie est associée, appelée anesthésie loco-régionale, qui consiste à endormir les nerfs dans le territoire opéré pour diminuer les douleurs post-opératoires. Vous aurez donc la jambe endormie quelques heures après l'intervention, donc peu de douleur.
Tout cela sera analysé et vous sera expliqué lors de la consultation avec l'anesthésiste qui a lieu entre 2 à 4 semaines avant la date opératoire.
Deux types d'anesthésies sont possibles pour l'opération du genou : l'anesthésie générale et la rachianesthésie (anesthésie du bas du corps uniquement). Vous avez le choix et vous en discuterez avec l'anesthésiste qui vous expliquera les deux procédures, leurs avantages respectifs et inconvénients. Votre état de santé pourra aussi conditionné ce choix.
Sachez aussi qu'une anesthésie complémentaire à la principale anesthésie est associée, appelée anesthésie loco-régionale, qui consiste à endormir les nerfs dans le territoire opéré pour diminuer les douleurs post-opératoires. Vous aurez donc la jambe endormie quelques heures après l'intervention, donc peu de douleur.
Tout cela sera analysé et vous sera expliqué lors de la consultation avec l'anesthésiste qui a lieu entre 2 à 4 semaines avant la date opératoire.
Plus d'infos sur l'anesthésie, cliquez sur le bouton : |
. QUELLE TECHNIQUE OPERATOIRE ?
Cliquer ici pour modifier.
. QUELLE DUREE D'HOSPITALISATION ?
La durée d'hospitalisation pour une prothèse de genou doit être adaptée à votre profil : de l'ambulatoire pour les personnes les plus mobiles à l'hospitalisation de 2 à 3 jours. Le docteur Sorriaux vous conseillera au mieux en fonction de votre bilan général.
La durée d'hospitalisation pour une prothèse de genou doit être adaptée à votre profil : de l'ambulatoire pour les personnes les plus mobiles à l'hospitalisation de 2 à 3 jours. Le docteur Sorriaux vous conseillera au mieux en fonction de votre bilan général.
. RETOUR A LA MAISON OU CENTRE DE REEDUCATION ?
La prothèse partielle de genou nécessite un certain temps de cicatrisation et rééducation avant de pouvoir fonctionner comme un genou normal. On récupère l'intégralité de la mobilité du genou après ce type d'intervention.
La rééducation après prothèse partielle est beaucoup plus simple et rapide qu'après prothèse totale, en moyenne deux fois plus rapide, soit des bons résultats au quotidien entre un à 3 mois en fonction des cas.
C'est la raison pour laquelle les patients rentrent chez eux après l'intervention et font leur rééducation chez un kinésithérapeute de ville ou dans un centre en externe à raison de 3 fois par semaine.
La prothèse partielle de genou nécessite un certain temps de cicatrisation et rééducation avant de pouvoir fonctionner comme un genou normal. On récupère l'intégralité de la mobilité du genou après ce type d'intervention.
La rééducation après prothèse partielle est beaucoup plus simple et rapide qu'après prothèse totale, en moyenne deux fois plus rapide, soit des bons résultats au quotidien entre un à 3 mois en fonction des cas.
C'est la raison pour laquelle les patients rentrent chez eux après l'intervention et font leur rééducation chez un kinésithérapeute de ville ou dans un centre en externe à raison de 3 fois par semaine.
Dans les deux cas, il faut organiser la convalescence avant l'opération : anticipez !
Voici quelques conseils. |
. QUELLES COMPLICATIONS APRES CE TYPE D'OPERATION ?
La principale complication après une opération de prothèse partielle de genou, et de loin la plus fréquente, est une déstabilisation d'une de vos fragilités, d'un de vos antécédents médical : si vous avez un problème de prostate, partiellement réglé, vous pouvez faire une rétention d'urine, si vous avez un diabète, il peut se déséquilibrer, ou une hypertension artérielle ou une tendance à être constipé... En résumé, ce sont des complications qu'on finit par rééquilibrer après l'opération mais qui allongent la durée de séjour à la clinique.
Donc l'objectif est de se faire opérer lorsque vous êtes stabilisé au mieux sur le plan médical. Pas d'opération précipitée, et décision en concertation avec l'anesthésiste, votre médecin référent et le cas échéant les spécialistes qui vous suivent (cardiologues, urologues..).
Pour la personne qui ne présente aucun antécédent médical, le taux de complication est très faible.
Les interventions sont maintenant très codifiées avec des protocoles établis à l'échelle nationale par les différentes instances de santé. Enumérons tout de même les principales complications inhérentes à la chirurgie et à l'anesthésie :
Donc l'objectif est de se faire opérer lorsque vous êtes stabilisé au mieux sur le plan médical. Pas d'opération précipitée, et décision en concertation avec l'anesthésiste, votre médecin référent et le cas échéant les spécialistes qui vous suivent (cardiologues, urologues..).
Pour la personne qui ne présente aucun antécédent médical, le taux de complication est très faible.
Les interventions sont maintenant très codifiées avec des protocoles établis à l'échelle nationale par les différentes instances de santé. Enumérons tout de même les principales complications inhérentes à la chirurgie et à l'anesthésie :
Deux catégories de complications : les complications réversibles, qui se résolvent d'elle même ou qui nécessitent un traitement médical spécifique (hématome, oedème, phlébite) et les complications qui nécessitent une réintervention.
- Première catégorie : les "complications " réversibles :
- L'hématome ou l'oedème : On peut dire que c'est une complication s'il est important, car il n'existe pas d'opération sans saignement et hématome. Mais s'il est important, il donne plus de douleur, et ralentit la convalescence, nécessite des soins de rééducation avec des drainage, le port de bas de contention. Pour éviter la survenue d'hématome, on recommande de glacer la zone opérée, de ne pas trop marcher les 10 premiers jours, de réaliser les exercices quotidiens pour contracter les muscles, ce qui stimule le système veineux, de porter des bas de contention si fragilités veineuse (varices, insuffisance veineuse) et de respecter les consignes de reprise des traitements anticoagulants pour ceux qui sont sous anticoagulants.
- La phlébite et l'embolie pulmonaire : On est sous traitement dit de thromboprophylaxie (anticoagulant à faible dose ) systématiquement pendant un mois (protocole national). Malgré cela, on peut faire une phlébite (rare mais possible). Ce sont généralement des gens qui ont déjà fait des phlébites ou ont des antécédents d'insuffisance veineuse. Pour éviter cela, on respecte le protocole de traitement, on met des bas de contention quand on a une insuffisance veineuse ou antécédents de phlébite et on fait un Doppler de contrôle systématique après l'opération chez les personnes à risque.
- Les dysesthésies ou sensations nerveuses superficielles de la peau (picotements , hypersensibilité , anesthésie de la peau autour de la cicatrice) : C'est une complication logique d'une opération : on coupe la peau, des micro nerfs sont coupés et donnent des sensations désagréables pendant plusieurs semaines. Puis cela se rétablit tout seul. Il y a aussi l'anesthésie ou l'injection de produit pour endormir les nerfs peut les irriter. Chez certaines personnes, cela peut prendre des proportions plus importantes, on parle même parfois d'algodystrophie. On est obligé de renforcer les traitements contre le douleur, et il faut bien masser cette zone sensible pour que les nerfs reprennent au plus vite leur fonction.
- Deuxième catégorie : les complications qui nécessitent une réintervention :
Le sport avec une prothèse partielle de genou.
La formule classique est de dire : "ON REFAIT LES SPORTS QU'ON PRATIQUAIT AVANT D'ETRE GENE PAR L'USURE".
On aura tendance tout de même à déconseiller les sports comportants des sauts, des chocs, des torsions : foot, rugby, athlétisme. D'ailleurs les patients nécessitant cette intervention ne pratiquent normalement plus ces activités depuis longtemps en raison de la gène de l'usure.