LA CHIRURGIE DE LA HANCHE :
L'usure du cartilage, appelée "arthrose", peut entrainer des douleurs invalidantes de hanche, associées à une raideur progressive de l'articulation et du dos, empêchant une vie normale. C'est dans ce cadre qu'une chirurgie est proposée. On aura bien sur au préalable tout tenté pour sauvegarder le cartilage résiduel de différentes manières : rééducation, traitements médicaux, injections dans la hanche. Il faut noté que l'arthrose de hanche a deux origines : soit mécanique, elle est la conséquence d'une anomalie architecturale, conduisant à une usure prématurée de l'articulation, soit rhumatismale, elle est la conséquence d'une maladie de polyarthrose ou de rhumatismes.
LA PROTHESE ARTICULAIRE :
Lorsque l'articulation est trop atteinte par l'arthrose, lorsqu'il y a trop d'usure, seul le remplacement de l'articulation par une prothèse totale de hanche (PTH) permet de retrouver une fonction normale de l'articulation.
Différentes techniques et différents implants existent en fonction des cas. |
LE CHANGEMENT D'UNE PROTHESE :
Les prothèses modernes, en titane et céramique ont un taux d'usure négligeable, elles sont donc définitives. Ce n'est pas le cas des anciennes prothèses qui avaient une durée de vie de 15 à 25 ans. L'usure de ces prothèses nous conduit à les changer car elles se décrochent de l'os progressivement.
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FREINER L'USURE DU CARTILAGE :
Les chirurgies qui conservent l'articulation sont plus rares. Ce sont biensur les opérations qui réparent les fractures, mais aussi les opérations qui corrigent les anomalies d'architecture de la hanche comme la dysplasie de hanche ou le conflit de hanche. Il existe différentes techniques qui vont de la butée de hanche dans la dysplasie à l'arthroscopie dans le conflit de hanche. La prothèse de hanche donnant des résultats de plus en plus efficaces, elle laisse peu de place aux autres chirurgies plus conservatrices.
LA CHIRURGIE DU GENOU :
L'usure du cartilage, appelée "arthrose", peut entrainer des douleurs invalidantes du genou, associées à une raideur progressive, empêchant une vie normale. C'est dans ce cadre qu'une chirurgie est proposée. On aura bien sur au préalable tout tenté pour sauvegarder le cartilage résiduel de différentes manières : rééducation, traitements médicaux, injections dans le genou voire les chirurgies qui freinent l'usure. On distinguera bien l'arthrose d'origine mécanique (usure mécanique) de l'arthrose d'origine rhumatismale comme l'arthrose généralisée ou les rhumatismes (usure biologique) car les solutions peuvent être différentes.
FREINER L'USURE DU CARTILAGE :
ARTHROSCOPIE
OSTEOTOMIE TIBIALE |
Les chirurgies de "sauvetage" du cartilage peuvent avoir un intérêt lorsque qu'il manque du cartilage, mais qu'il en reste suffisamment pour permettre au genou de fonctionner correctement : dans ces cas là , on peut proposer des nettoyages articulaires sous arthroscopie ou des chirurgies qui corrigent des défauts d'anatomie comme les grandes désaxations des genoux.
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LE RESURFACAGE ARTICULAIRE :
appelé aussi :
DEMI PROTHESE PROTHESE UNICOMPARTIMENTALE |
Lorsqu'il n'y a plus du tout de cartilage sur une zone très localisée du genou, on peut dans ce cas recourir à un resurfaçage de la zone usée : on conserve l'intégrité du genou et on met en place un petit implant appelé prothèse unicompatimentale ou prothèse partielle. Elle apporte d'excellents résultats à court terme et long terme, mais a des indications précises. Ce resurfacage est réservé aux genoux qui ont eu une usure localisée secondaire à un problème mécanique comme la perte d'un ménisque quelques années auparavant.
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LA PROTHESE ARTICULAIRE :
Mais quand il n'y a plus de cartilage sur plusieurs zones du genou, il faut mettre un implant prothétique complet. Il s'agit soit d'une usure mécanique avancée d'un genou soit de la conséquence d'une arthrose maladie (maladie des cartilages , à ce moment vous pouvez aussi avoir des atteintes d'autres articulations) ou d'une maladie rhumastismale. Dans tous ces cas, le traitement est une prothèse de genou, qui remplace toutes les surfaces articulaires. Elle apporte d'excellents résultats mais la qualité de ses résultats est dépendant de l'état général du genou.
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