LE CHANGEMENT DE PROTHESE TOTALE DE HANCHE :L'opération de changement de prothèse de hanche est une opération complexe qui nécessite une certaine expertise de la part du chirurgien. Les techniques à réaliser sont très variables, tout dépend de l'état de la prothèse à changer et les dégâts osseux associés. Il faut aussi connaître le modèle de prothèse car cela peut conditionner les choix techniques. Il est impératif de se prémunir du compte rendu opératoire de l'intervention de la prothèse.
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. POURQUOI CHANGER UNE PROTHESE DE HANCHE ?Vous présentez une usure ou un descellement de votre prothèse de hanche, entrainant boiterie, douleur et perte d'autonomie.
Un changement partiel ou complet de votre prothèse de hanche vous est proposée, pour vous permettre de récupérer une prothèse fonctionnelle donc une articulation mobile et indolore. |
. BILAN AVANT UNE PROTHESE DE HANCHE :Vous consulterez un anesthésiste 3 semaines avant l'intervention chirurgicale. On vous donnera à réaliser un bilan sanguin, un bilan dentaire (recherche de foyers infectieux) et selon vos antécédents d'autres examens. A l'issue de cette consultation seront définis votre type d'anesthésie pour l'opération et le protocole de traitement avant et après l'intervention. On se mettra en relation avec votre médecin référent si nécessaire.
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. L'INTERVENTION DE CHANGEMENT DE PROTHESE :L'objectif de l'intervention est de changer les pièces défectueuses, la cupule (réceptacle creux), la tige fémorale ou l'ensemble.
On utilise souvent la même cicatrice que précédemment, la cicatrice antérieure s'il s'agissait déjà d'une voie antérieure. Une greffe osseuse est souvent utile pour combler les zones osseuses abimées par l'usure de la prothèse. Cet os provient d'une banque d'os lyophilisé, sans aucun risque de rejet ou d'infectieux. |
. SUITES OPERATOIRES :Les suites opératoires sont souvent plus longues que pour une simple prothèse de hanche. L'appui n'est pas toujours autorisé immédiatement, cela dépend de la quantité de reconstruction osseuse réalisée. L'appui total ne peut être autorisé qu'au bout d'un mois dans certains cas.
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. CONVALESCENCE :Ne comptez pas avoir des suites aussi rapides qu'après votre première prothèse de hanche. Le travail réalisé de reconstruction osseuse nécessite au moins 2 mois de convalescence, pendant lesquelles vous reprendrez une vie normale progressivement. La rééducation n'est cependant pas forcément utile, c'est au cas par cas. Ce qui est long, c'est la reconstruction de l'os autour des nouveaux implants.
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. VIVRE APRES UN CHANGEMENT DE PROTHESE DE HANCHE :Sous réserve d'une excellente cicatrisation, les résultats peuvent être aussi satisfaisants qu'une première prothèse de hanche. Parfois, il persiste raideur, faiblesse musculaire ou boiterie.
Il faudra adapter vos sports aux nouveaux types d'implants prothétiques mis en place. |
EN RESUME :
Vous nécessitez un changement de votre prothèse totale de hanche. Il n'y a aucune urgence à réaliser cette intervention, sauf dans des cas particuliers. Vous avez donc le temps de vous organiser et prévoir le moment le plus opportun pour le faire. Prévoyez deux mois au total pour bien récupérer. Un devis vous sera donné, il vous indiquera la part prise en charge par la sécurité sociale et la part prise en charge théoriquement par votre mutuelle. Vous enverrez ce devis à votre mutuelle. Pour tout problème d'ordre administratif ou financier, vous pourrez joindre l'assistante du Dr Sorriaux qui vous aidera dans vos démarches.
Vous nécessitez un changement de votre prothèse totale de hanche. Il n'y a aucune urgence à réaliser cette intervention, sauf dans des cas particuliers. Vous avez donc le temps de vous organiser et prévoir le moment le plus opportun pour le faire. Prévoyez deux mois au total pour bien récupérer. Un devis vous sera donné, il vous indiquera la part prise en charge par la sécurité sociale et la part prise en charge théoriquement par votre mutuelle. Vous enverrez ce devis à votre mutuelle. Pour tout problème d'ordre administratif ou financier, vous pourrez joindre l'assistante du Dr Sorriaux qui vous aidera dans vos démarches.
PLUS DE DETAILS
Remplacement d’une ancienne prothèse de hanche
Les prothèses de hanche modernes, fabriquées en titane et céramique, présentent un taux d’usure extrêmement faible, ce qui en fait des implants définitifs dans la grande majorité des cas.
En revanche, les anciennes générations de prothèses, dont la durée de vie était estimée entre 15 et 25 ans, nécessitent parfois un remplacement. L’usure progressive de ces prothèses peut entraîner leur décollement de l’os, ce qui provoque des douleurs et une diminution de la fonction articulaire.
Le remplacement de ces prothèses usées peut parfois nécessiter l’utilisation de greffes osseuses et la mise en place d’une armature pour renforcer la fixation et assurer la stabilité de la nouvelle prothèse.
Les prothèses de hanche modernes, fabriquées en titane et céramique, présentent un taux d’usure extrêmement faible, ce qui en fait des implants définitifs dans la grande majorité des cas.
En revanche, les anciennes générations de prothèses, dont la durée de vie était estimée entre 15 et 25 ans, nécessitent parfois un remplacement. L’usure progressive de ces prothèses peut entraîner leur décollement de l’os, ce qui provoque des douleurs et une diminution de la fonction articulaire.
Le remplacement de ces prothèses usées peut parfois nécessiter l’utilisation de greffes osseuses et la mise en place d’une armature pour renforcer la fixation et assurer la stabilité de la nouvelle prothèse.
. POURQUOI ME FAIRE OPERER D'UN CHANGEMENT DE PROTHESE DE HANCHE ?
La première cause de changement de prothèse de hanche est l'usure de la prothèse liée à son ancienneté, généralement de 15 à 20 ans. Les prothèses qui s'usent sont les prothèses avec un couple métal et plastique. Vous ressentez alors des douleurs ou une boiterie, parfois rien, d'ou la nécessité de contrôler systématiquement les anciennes prothèses. Effectivement, l'os peut s'abimer autour de la prothèse sans qu'on s'en rende compte, et plus l'os est abimé, plus l'intervention nécessite de réparer l'os.
La deuxième cause de changement de prothèse est l'infection sur prothèse, mais le contexte est différent dans la mesure ou elle n'apparait pas plusieurs années après l'intervention, mais plutôt quelques jours à quelques mois post opératoires. Dans ce cas, on est obligé de retirer l'ensemble de la prothèse, de nettoyer l'ensemble de l'articulation, avant de remettre une prothèse de hanche, tout de suite ou après quelques semaines d'antibiotique.
La troisième cause de changement de prothèse est représenté par les défauts de mise en place de prothèse ou de mauvaise intégration d'une prothèse sans ciment. Cette cause est beaucoup plus rare.
sont les avantages perçus après une intervention de changement proth
La deuxième cause de changement de prothèse est l'infection sur prothèse, mais le contexte est différent dans la mesure ou elle n'apparait pas plusieurs années après l'intervention, mais plutôt quelques jours à quelques mois post opératoires. Dans ce cas, on est obligé de retirer l'ensemble de la prothèse, de nettoyer l'ensemble de l'articulation, avant de remettre une prothèse de hanche, tout de suite ou après quelques semaines d'antibiotique.
La troisième cause de changement de prothèse est représenté par les défauts de mise en place de prothèse ou de mauvaise intégration d'une prothèse sans ciment. Cette cause est beaucoup plus rare.
sont les avantages perçus après une intervention de changement proth
. POURQUOI J'AI UNE USURE DE MA PROTHESE ?
On va énumérer les différentes causes d'usure de hanche. Vous reconnaitrez votre cas après avoir consulté !
- L'arthrose de hanche, appelée coxarthrose, est le terme utilisé pour dire "usure du cartilage" de l' articulation. Deux causes :
- L'usure primaire du cartilage est en rapport avec un processus général de maladie arthrosique ou maladie du cartilage (anomalie de composition des cartilages ou destruction des cartilages de l'ensemble des articulations), sur un terrain familial (arthrose chez les parents ou dans la fratrie). Cette arthrose se manifeste chez la personne de plus de 70 ans.
- L'usure secondaire du cartilage est en rapport avec une anomalie morphologique de la hanche qui a entrainé une usure mécanique du cartilage. Ce n'est pas une maladie du cartilage. Les deux principales anomalies sont la dysplasie de hanche et le conflit de Hanche, malformations qui remontent à l'enfance. L'âge moyen de consultation pour problème de hanche sur anomalie morphologique est 55 ans mais parfois beaucoup plus tôt.
. COMMENT FAIT ON LE DIAGNOSTIC D'USURE DE HANCHE ?
La radiographie montre une usure des pièces prothétiques et/ou un descellement de celles-ci , c'est à dire un décollement de la prothèse de l'os. L'inconvénient principal de l'usure des prothèses est l'ostéolyse, c'est à dire la destruction de l'os autour de la prothèse. Cette dernière sera à prendre en compte lors de l'intervention, car elle nécessite souvent une reconstruction osseuse. On peut compléter le bilan par un scanner si on veut détailler les lésions osseuses.
. QUAND DOIS-JE ME FAIRE OPERER ?
L'avis du chirurgien est indispensable quant au degré d'urgence de l'intervention à réaliser, chaque cas étant particulier. Par exemple, concernant le changement de prothèse sur usure, le facteur principal est la destruction osseuse qui quelques fois peut engendrer des fractures autour de la prothèse si on n'opère pas à temps.
L'autre facteur à prendre en compte est la douleur et l'incapacité à marcher.
3 critères de décision pour la date opératoire
L'avis du chirurgien est indispensable quant au degré d'urgence de l'intervention à réaliser, chaque cas étant particulier. Par exemple, concernant le changement de prothèse sur usure, le facteur principal est la destruction osseuse qui quelques fois peut engendrer des fractures autour de la prothèse si on n'opère pas à temps.
L'autre facteur à prendre en compte est la douleur et l'incapacité à marcher.
3 critères de décision pour la date opératoire
- Bilan médical du patient
- Degré d'urgence de l'opération
- Ses contraintes socio professionnelles
. QUELLE ANESTHESIE POUR L'OPERATION ?
Deux types d'anesthésies sont possibles pour l'opération de la hanche : l'anesthésie générale et la rachianesthésie (anesthésie du bas du corps uniquement). Vous avez le choix et vous en discuterez avec l'anesthésiste qui vous expliquera les deux procédures, leurs avantages respectifs et inconvénients. Votre état de santé pourra aussi conditionné ce choix.
Sachez aussi qu'une anesthésie complémentaire à la principale anesthésie est associée, appelée anesthésie loco-régionale, qui consiste à endormir les nerfs dans le territoire opéré pour diminuer les douleurs post-opératoires. Vous aurez donc la jambe endormie quelques heures après l'intervention, donc peu de douleur.
Tout cela sera analysé et vous sera expliqué lors de la consultation avec l'anesthésiste qui a lieu entre 2 à 4 semaines avant la date opératoire. Si vous avez des questions, notez-les sur une feuille, on vous répondra point par point.
Deux types d'anesthésies sont possibles pour l'opération de la hanche : l'anesthésie générale et la rachianesthésie (anesthésie du bas du corps uniquement). Vous avez le choix et vous en discuterez avec l'anesthésiste qui vous expliquera les deux procédures, leurs avantages respectifs et inconvénients. Votre état de santé pourra aussi conditionné ce choix.
Sachez aussi qu'une anesthésie complémentaire à la principale anesthésie est associée, appelée anesthésie loco-régionale, qui consiste à endormir les nerfs dans le territoire opéré pour diminuer les douleurs post-opératoires. Vous aurez donc la jambe endormie quelques heures après l'intervention, donc peu de douleur.
Tout cela sera analysé et vous sera expliqué lors de la consultation avec l'anesthésiste qui a lieu entre 2 à 4 semaines avant la date opératoire. Si vous avez des questions, notez-les sur une feuille, on vous répondra point par point.
. QUELLE TECHNIQUE OPERATOIRE ?
La technique chirurgicale dépend beaucoup des pièces prothétiques à changer (cotyle et/ou fémur) et des zones osseuses à greffer. On essaie dans la mesure du possible de réaliser des cicatrices antérieures, moins délétères sur le plan musculaire, systématiquement pour le changement isolé du cotyle, plus aléatoirement lorsque la tige fémorale est à changer.
. QUELLE DUREE D'HOSPITALISATION ?
La durée d'hospitalisation pour une prothèse de hanche doit être adaptée à votre profil : de 3 à 7 jours selon less cas. Le docteur Sorriaux vous conseillera au mieux.
La durée d'hospitalisation pour une prothèse de hanche doit être adaptée à votre profil : de 3 à 7 jours selon less cas. Le docteur Sorriaux vous conseillera au mieux.
HOSPITALISATION
. QUEL TYPE D'IMPLANTS ?
Actuellement, il existe toute une gamme d'implants qui permettent de reconstruire les destructions osseuses tout en mettant des implants de plus en plis fiables, avec de la céramique si possible pour éviter l'usure des futurs implants mis en place (la céramique est la partie rose des implants).
. RETOUR A LA MAISON OU CENTRE DE REEDUCATION ?
La prothèse de hanche nécessite un certain temps de cicatrisation avant de pouvoir fonctionner comme une hanche normale. Il faut compter entre 1 à 3 mois, pendant lesquels il faut être vigilant sur son rythme d'activité. La convalescence après prothèse totale de hanche se fait généralement à domicile.
On peut opter pour un centre de convalescence lorsque le retour à domicile parait compliqué, personnes isolées ou logement inadapté.
La prothèse de hanche nécessite un certain temps de cicatrisation avant de pouvoir fonctionner comme une hanche normale. Il faut compter entre 1 à 3 mois, pendant lesquels il faut être vigilant sur son rythme d'activité. La convalescence après prothèse totale de hanche se fait généralement à domicile.
On peut opter pour un centre de convalescence lorsque le retour à domicile parait compliqué, personnes isolées ou logement inadapté.
. QUELLES COMPLICATIONS APRES CE TYPE D'OPERATION ?
La principale complication après une opération de prothèse totale de hanche, et de loin la plus fréquente, est une déstabilisation d'une de vos fragilités, d'un de vos antécédents médical : si vous avez un problème de prostate, partiellement réglé, vous pouvez faire une rétention d'urine, si vous avez un diabète, il peut se déséquilibrer, ou une hypertension artérielle ou une tendance à être constipé... En résumé, ce sont des complications qu'on finit par rééquilibrer après l'opération mais qui allongent la durée de séjour à la clinique.
Donc l'objectif est de se faire opérer lorsque vous êtes stabilisé au mieux sur le plan médical. Pas d'opération précipitée, et décision en concertation avec l'anesthésiste, votre médecin référent et le cas échéant les spécialistes qui vous suivent (cardiologues, urologues..).
Pour la personne qui ne présente aucun antécédent médical, le taux de complication est très faible. Les interventions sont maintenant très codifiées avec des protocoles établis à l'échelle nationale par les différentes instances de santé. Enumérons tout de même les principales complications inhérentes à la chirurgie et à l'anesthésie :
Donc l'objectif est de se faire opérer lorsque vous êtes stabilisé au mieux sur le plan médical. Pas d'opération précipitée, et décision en concertation avec l'anesthésiste, votre médecin référent et le cas échéant les spécialistes qui vous suivent (cardiologues, urologues..).
Pour la personne qui ne présente aucun antécédent médical, le taux de complication est très faible. Les interventions sont maintenant très codifiées avec des protocoles établis à l'échelle nationale par les différentes instances de santé. Enumérons tout de même les principales complications inhérentes à la chirurgie et à l'anesthésie :
Deux catégories de complications : les complications réversibles, qui se résolvent d'elle même ou qui nécessitent un traitement médical spécifique (hématome, oedème, phlébite) et les complications qui nécessitent une réintervention.
- Première catégorie : les "complications " réversibles :
- L'hématome ou l'oedème : On peut dire que c'est une complication s'il est important, car il n'existe pas d'opération sans saignement et hématome. Mais s'il est important, il donne plus de douleur, et ralentit la convalescence, nécessite des soins de rééducation avec des drainage, le port de bas de contention. Pour éviter la survenue d'hématome, on recommande de glacer la zone opérée, de ne pas trop marcher les 10 premiers jours, de réaliser les exercices quotidiens pour contracter les muscles, ce qui stimule le système veineux, de porter des bas de contention si fragilités veineuse (varices, insuffisance veineuse) et de respecter les consignes de reprise des traitements anticoagulants pour ceux qui sont sous anticoagulants.
- La phlébite et l'embolie pulmonaire : On est sous traitement dit de thromboprophylaxie (anticoagulant à faible dose ) systématiquement pendant un mois (protocole national). Malgré cela, on peut faire une phlébite (rare mais possible). Ce sont généralement des gens qui ont déjà fait des phlébites ou ont des antécédents d'insuffisance veineuse. Pour éviter cela, on respecte le protocole de traitement, on met des bas de contention quand on a une insuffisance veineuse ou antécédents de phlébite et on fait un Doppler de contrôle systématique après l'opération chez les personnes à risque.
- Les dysesthésies ou sensations nerveuses superficielles de la peau (picotements , hypersensibilité , anesthésie de la peau autour de la cicatrice) : C'est une complication logique d'une opération : on coupe la peau, des micro nerfs sont coupés et donnent des sensations désagréables pendant plusieurs semaines. Puis cela se rétablit tout seul. Il y a aussi l'anesthésie ou l'injection de produit pour endormir les nerfs peut les irriter. Chez certaines personnes, cela peut prendre des proportions plus importantes, on parle même parfois d'algodystrophie. On est obligé de renforcer les traitements contre le douleur, et il faut bien masser cette zone sensible pour que les nerfs reprennent au plus vite leur fonction.
- Deuxième catégorie : les complications qui nécessitent une réintervention :
- L'infection : L'infection est la complication la plus redoutée et heureusement la plus rare. Quand elle survient, elle nécessite une réintervention pour nettoyer voir changer la prothèse associé à 2 à 3 mois d'antibiotiques. La clinique Jouvenet a parmi les taux les plus bas d'infection post opératoire prothétique (score Icalin A). Le protocole pré opératoire permet de définir les patients à risque, de réaliser des dépistages en amont (bilan dentaires) et la période opératoire est précédée de protocole de désinfection de la zone opérée. Le suivi cicatriciel doit être réalisé, après votre sortie de la clinique par une infirmière expérimentée.
- La Luxation : La luxation est le déboitement mécanique de la prothèse qui peut survenir dans les premiers mois de l'intervention, le temps que la zone opérée cicatrise. Le recours à la voie antérieure qui en sectionne aucun muscle et aux prothèses en céramique rend cette complication rarissime pour ne pas dire inexistante. A votre retour à la maison, éviter de vous asseoir pendant un mois dans des fauteuils plus bas que le niveau de vos genoux, éviter les torsions excessives de membre; Pas de nécessité de réhausseurs de toilettes ou autres artifices. Le risque de luxation disparait totalement au-delà de 3 mois.
- La fracture : La prothèse n'est pas un risque supplémentaire de fracture si l'on tombe, au contraire. Simplement une prothèse entraine une modification des contraintes osseuses et toute chute grave peut se solder par une fracture autour de la prothèse. Les fractures pendant l'opération de la hanche sont possible si l'os est très fragile, il peut se fendre, on a alors recours à des renforts osseux, ce qui ne modifie pas les résultats définitifs de votre hanche.
Pour les plus anxieux, voici plus de détails sur les complications possibles. Sachez que vous signerez un consentement médico-légal avant l'opération
. QUEL RESULTAT ATTENDRE DE CETTE INTERVENTION ?
La reprise de prothèse totale de hanche apporte dans la majorité des cas un résultat fonctionnel satisfaisant, parfois aussi bien que la précédente prothèse. Chaque cas est différent dans la mesure ou le résultat dépend de la quantité d'os qui a du être reconstruite, de l'état des muscles avant opération et des types d'implants prothétiques qui ont pu être remis en place.