Le Dr Grégory Sorriaux est spécialiste du traitement de l’usure du genou.
- Pour les usures localisées, il réalise la prothèse partielle de genou.
- Pour les usures globales du genou, il met en place des prothèses totale de genou.
LES PROTHESES DE GENOU :
Il existe deux catégories de prothèses de genou qui ont des indications et des suites différentes :
- La prothèse partielle ou dite uni-compartimentale ou resurfaçage de genou, petit implant qui se cale dans la zone d'usure en conservant tout le reste du genou naturel. Condition sine qua non : l'usure ne doit concerner qu'une partie du genou. Le genou garde toutes ses qualités mécaniques naturelles mise à part qu'un implant vient remplacé juste la zone d'usure.
- La prothèse totale de genou: remplace toutes les zones de cartilage du genou et restitue une anatomie artificielle du genou. Le progrès des implants permet d'obtenir des résultats quasi anatomiques des genoux.
INFORMATIONS CONCERNANT LES PROTHESES TOTALES DE GENOU.
. POURQUOI UNE PROTHESE DE GENOU ?Vous présentez une arthrose du genou (appelée gonarthrose) qui devient douloureuse et enraidissante, entrainant une difficulté à la marche.
Une prothèse de genou vous est proposée si vos lésions sont irréversibles et non soulagées par les soins médicaux (médicaments, injections). Celle-ci permet de récupérer une articulation mobile et indolore. |
. BILAN AVANT UNE PROTHESE DE GENOU :Vous consulterez un anesthésiste 3 semaines avant l'intervention chirurgicale. On vous donnera à réaliser un bilan sanguin, un bilan dentaire (recherche de foyers infectieux) et selon vos antécédents d'autres examens. A l'issue de cette consultation seront définis votre type d'anesthésie pour l'opération et le protocole de traitement avant et après l'intervention. On se mettra en relation avec votre médecin référent si nécessaire.
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. L'INTERVENTION DE LA PROTHESE DE GENOU :La navigation informatique : Le dr Sorriaux utilise des outils informatiques pendant l'opération pour mettre en place les prothèses totales de genou, apportant plus de précision que les techniques mécaniques.
L'intervention dure moins d'une heure pour la prothèse partielle, une heure et demi pour une prothèse totale. |
. SUITES OPERATOIRES :On vous lève le jour même de l'intervention. Vous êtes hospitalisé de 2 à 5 jours suivant votre état de santé et l'intervention réalisée. Tous les jours, les médecins, infirmières et kiné vous surveillent pour s'assurer de votre bonne convalescence. Vous aurez des contrôles sanguins, radio ou autres examens selon les cas pour valider votre sortie de la clinique.
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. CONVALESCENCE :Après avoir été validé apte à sortir de la clinique par l'équipe médicale et paramédicale, il existe trois modalités de rééducation après la clinique :
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. VIVRE AVEC UNE PROTHESE DE GENOU :Après une période de rééducation intensive qui dure environ 3 semaines, vous réaliserez encore de la rééducation mais à un rythme plus modéré, 2 fois par semaine, pendant encore 3 semaines, parfois plus.
Après ce délai de rééducation qui dure de 6 semaines à 6 mois pour certains, vous reprendrez une vie normale et progressivement certains sports: vélo, natation et gym. Secondairement, de nombreux sports peuvent être réalisés, tels que le golf, le tennis, le ski. Cette rapidité de récupération dépend de deux choses:
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EN RESUME :
Vous nécessitez une prothèse totale de genou. Il n'y a aucune urgence à réaliser cette intervention, sauf dans des cas particuliers. Vous avez donc le temps de vous organiser et prévoir le moment le plus opportun pour le faire. Prévoyez deux mois au total, une semaine pour l'hospitalisation , trois semaines en rééducation intensive puis trois semaines de rééducation moins intensive. Un devis vous sera donné, il vous indiquera la part prise en charge par la sécurité sociale et la part prise en charge par votre mutuelle. Vous enverrez ce devis à votre mutuelle.
Cette intervention demande 2 à 5 jours d'hospitalisation, vous vous déplacerez avec des béquilles pendant minimum un mois. La rééducation peut aller de un à six mois : plus votre genou est abimé, plus il vous demandera du temps en rééducation.
Cette intervention demande 2 à 5 jours d'hospitalisation, vous vous déplacerez avec des béquilles pendant minimum un mois. La rééducation peut aller de un à six mois : plus votre genou est abimé, plus il vous demandera du temps en rééducation.
PLUS DE DETAILS
. POURQUOI ME FAIRE OPERER DU GENOU ?
Votre genou vous fait souffrir ou entraine une raideur et boiterie à la marche en raison d'une dégradation articulaire.
Dans les deux cas, la solution est la prothèse de genou lorsque l'usure est trop avancée.
- La dégradation articulaire touche directement le cartilage dont la couche s'amincie et l'articulation finit par frotter os contre os. On parle alors d'arthrose.
- La dégradation articulaire touche l'os du fémur, qui finit par se déformer et entraine alors des douleurs. On parle alors de nécrose de genou. C'est beaucoup plus rare.
Dans les deux cas, la solution est la prothèse de genou lorsque l'usure est trop avancée.
. POURQUOI J'AI UNE USURE DE GENOU ?
On va énumérer les différentes causes d'usure de genou. Vous reconnaitrez votre cas après avoir consulté ! (le dr Sorriaux par exemple 😊)
- L'arthrose de genou, appelée gonarthrose, est le terme utilisé pour dire "usure du cartilage" de l' articulation. Deux causes :
- L'usure primaire du cartilage est en rapport avec un processus général de maladie arthrosique ou maladie du cartilage (anomalie de composition des cartilages ou destruction des cartilages de l'ensemble des articulations), sur un terrain familial (arthrose chez les parents ou dans la fratrie). Cette arthrose se manifeste chez la personne de plus de 70 ans.
- L'usure secondaire du cartilage est en rapport avec une anomalie morphologique de genou ou à un traumatisme ancien qui a entrainé une usure mécanique du cartilage. Ce n'est pas une maladie du cartilage. Les deux principales anomalies sont les désaxations de genou (jambes arquées ou à l'inverse jambes en X ou malformations de rotule ) et les traumatismes qui entrainent des arthroses (fractures, lésions ligamentaires non réparées ou lésion des ménisques). L'âge moyen de consultation est alors de 60 ans mais parfois beaucoup plus tôt.
Lorsque quelqu'un souffre d'un genou avec des jambes arquées (dite de cavalier comme luky luke ) ou à l'inverse des jambes en forme de X , on comprend que les contraintes se répartissent mal dans le genou et finissent par user une partie. La prothèse de genou permet de remplacer les zones d'usure et de corriger l'axe des membres.
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Lorsqu'on a eu des lésions ligamentaires non réparées, le genou a été laxe toute la vie et finit par user le cartilage. De même , la déchirure d'un ménisque prive le genou d'amortisseur et entraine potentiellement de l'usure. Une mauvaise fracture en pleine articulation peut aussi avoir des conséquences à long terme.
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- La nécrose de genou ou ostéonécrose est beaucoup plus rare que l'arthrose de genou, un cas de nécrose pour 50 arthroses dans les indications de prothèse. Cette fois, ce n'est pas directement une usure du cartilage mais de l'os qui est en dessous. Il s'agit d'un infarctus osseux au niveau du fémur (comme on pourrait faire un infarctus cardiaque). L'apparition de la douleur est brutale et intense sans raison évidente. Les causes sont le plus souvent inconnues. La zone osseuse nécrosée a tendance à s'effondrer et entrainer donc une dégradation de l'articulation, donc une usure secondaire du cartilage, d'où la nécessité d'opérer pour remplacer l'articulation. La moyenne d'âge est aussi de 60 ans.
- Les autres causes sont les maladies rhumatismales qui entrainent des arthrites c'est à dire des destructions de l'articulation, comme la polyarthrite rhumatoïde, la chondrocalcinose, les rhumatismes psoriasiques...on est donc dans un cadre de rhumatisme.
. COMMENT FAIT ON LE DIAGNOSTIC D'USURE DE GENOU ?
La radiographie simple permet de faire le diagnostic : on voit l'épaisseur de cartilage, qui diminue avec l'arthrose, les radios sont suffisantes. L'IRM et le Scanner sont réservés aux formes débutantes ou intermédiaires, pour voir en plus du cartilage, l'état des ménisques et des ligaments.
. QUAND DOIS-JE ME FAIRE OPERER ?
3 étapes d'analyse lors de la consultation avec le chirurgien (dr Sorriaux par exemple 😊).
3 critères de décision pour la date opératoire
3 étapes d'analyse lors de la consultation avec le chirurgien (dr Sorriaux par exemple 😊).
- Etablir un bilan lésionnel : diagnostic précis (arthrose ou usure mécanique), le degré d'usure du cartilage et le profil évolutif de l'usure.
- Les traitements possibles : surveillance avec rééducation, injections ou opération.
- Définir des bénéfices - risques de chaque traitement : Evaluation du bénéfice risque de l'opération par exemple.
3 critères de décision pour la date opératoire
- Bilan médical du patient
- ses contraintes de vie familiale
- Ses contraintes professionnelles
. QUELLE ANESTHESIE POUR L'OPERATION ?
Deux types d'anesthésies sont possibles pour l'opération du genou : l'anesthésie générale et la rachianesthésie (anesthésie du bas du corps uniquement). Vous avez le choix et vous en discuterez avec l'anesthésiste qui vous expliquera les deux procédures, leurs avantages respectifs et inconvénients. Votre état de santé pourra aussi conditionné ce choix.
Sachez aussi qu'une anesthésie complémentaire à la principale anesthésie est associée, appelée anesthésie loco-régionale, qui consiste à endormir les nerfs dans le territoire opéré pour diminuer les douleurs post-opératoires. Vous aurez donc la jambe endormie quelques heures après l'intervention, donc peu de douleur.
Tout cela sera analysé et vous sera expliqué lors de la consultation avec l'anesthésiste qui a lieu entre 2 à 4 semaines avant la date opératoire. Si vous avez des questions, notez-les sur une feuille, on vous répondra point par point.
Deux types d'anesthésies sont possibles pour l'opération du genou : l'anesthésie générale et la rachianesthésie (anesthésie du bas du corps uniquement). Vous avez le choix et vous en discuterez avec l'anesthésiste qui vous expliquera les deux procédures, leurs avantages respectifs et inconvénients. Votre état de santé pourra aussi conditionné ce choix.
Sachez aussi qu'une anesthésie complémentaire à la principale anesthésie est associée, appelée anesthésie loco-régionale, qui consiste à endormir les nerfs dans le territoire opéré pour diminuer les douleurs post-opératoires. Vous aurez donc la jambe endormie quelques heures après l'intervention, donc peu de douleur.
Tout cela sera analysé et vous sera expliqué lors de la consultation avec l'anesthésiste qui a lieu entre 2 à 4 semaines avant la date opératoire. Si vous avez des questions, notez-les sur une feuille, on vous répondra point par point.
. QUELLE TECHNIQUE OPERATOIRE ?
Cliquer ici pour modifier.
. QUEL TYPE D'IMPLANTS ? POUR QUELLES INDICATIONS ?
Cliquer ici pour modifier.
. QUELLE DUREE D'HOSPITALISATION ?
La durée d'hospitalisation pour une prothèse de genou doit être adaptée à votre profil : de l'ambulatoire pour les personnes les plus mobiles à l'hospitalisation de plusieurs jours. Le docteur Sorriaux vous conseillera au mieux en fonction de votre bilan général.
La durée d'hospitalisation pour une prothèse de genou doit être adaptée à votre profil : de l'ambulatoire pour les personnes les plus mobiles à l'hospitalisation de plusieurs jours. Le docteur Sorriaux vous conseillera au mieux en fonction de votre bilan général.
. RETOUR A LA MAISON OU CENTRE DE REEDUCATION ?
La prothèse de genou nécessite un certain temps de cicatrisation et rééducation avant de pouvoir fonctionner comme un genou normal.
La rééducation peut prendre de un à 6 mois en fonction des cas. Cela est d'ailleurs prévisible à l'avance donc durant la consultation pré opératoire, car ce qui conditionne le plus la durée de rééducation est l'état d'usure de votre genou et l'état de l'enveloppe ligamentaire et musculaire : un genou usé sur un seul versant, avec des ligaments en parfait état et une bonne musculature récupérera très vite.
3 modalités de convalescence et rééducation :
La prothèse de genou nécessite un certain temps de cicatrisation et rééducation avant de pouvoir fonctionner comme un genou normal.
La rééducation peut prendre de un à 6 mois en fonction des cas. Cela est d'ailleurs prévisible à l'avance donc durant la consultation pré opératoire, car ce qui conditionne le plus la durée de rééducation est l'état d'usure de votre genou et l'état de l'enveloppe ligamentaire et musculaire : un genou usé sur un seul versant, avec des ligaments en parfait état et une bonne musculature récupérera très vite.
3 modalités de convalescence et rééducation :
- Retour à domicile et rééducation avec un kiné de ville.
- Retour à domicile et rééducation pluri hebdomadaire dans un centre de rééducation en ambulatoire.
- Hospitalisation dans un centre de rééducation.
. QUELLES COMPLICATIONS APRES CE TYPE D'OPERATION ?
La principale complication après une opération de prothèse totale de genou, et de loin la plus fréquente, est une déstabilisation d'une de vos fragilités, d'un de vos antécédents médical : si vous avez un problème de prostate, partiellement réglé, vous pouvez faire une rétention d'urine, si vous avez un diabète, il peut se déséquilibrer, ou une hypertension artérielle ou une tendance à être constipé... En résumé, ce sont des complications qu'on finit par rééquilibrer après l'opération mais qui allongent la durée de séjour à la clinique.
Donc l'objectif est de se faire opérer lorsque vous êtes stabilisé au mieux sur le plan médical. Pas d'opération précipitée, et décision en concertation avec l'anesthésiste, votre médecin référent et le cas échéant les spécialistes qui vous suivent (cardiologues, urologues..).
Pour la personne qui ne présente aucun antécédent médical, le taux de complication est très faible. Les interventions sont maintenant très codifiées avec des protocoles établis à l'échelle nationale par les différentes instances de santé. Enumérons tout de même les principales complications inhérentes à la chirurgie et à l'anesthésie :
Donc l'objectif est de se faire opérer lorsque vous êtes stabilisé au mieux sur le plan médical. Pas d'opération précipitée, et décision en concertation avec l'anesthésiste, votre médecin référent et le cas échéant les spécialistes qui vous suivent (cardiologues, urologues..).
Pour la personne qui ne présente aucun antécédent médical, le taux de complication est très faible. Les interventions sont maintenant très codifiées avec des protocoles établis à l'échelle nationale par les différentes instances de santé. Enumérons tout de même les principales complications inhérentes à la chirurgie et à l'anesthésie :
Deux catégories de complications : les complications réversibles, qui se résolvent d'elle même ou qui nécessitent un traitement médical spécifique (hématome, oedème, phlébite) et les complications qui nécessitent une réintervention.
- Première catégorie : les "complications " réversibles :
- L'hématome ou l'oedème : On peut dire que c'est une complication s'il est important, car il n'existe pas d'opération sans saignement et hématome. Mais s'il est important, il donne plus de douleur, et ralentit la convalescence, nécessite des soins de rééducation avec des drainage, le port de bas de contention. Pour éviter la survenue d'hématome, on recommande de glacer la zone opérée, de ne pas trop marcher les 10 premiers jours, de réaliser les exercices quotidiens pour contracter les muscles, ce qui stimule le système veineux, de porter des bas de contention si fragilités veineuse (varices, insuffisance veineuse) et de respecter les consignes de reprise des traitements anticoagulants pour ceux qui sont sous anticoagulants.
- La phlébite et l'embolie pulmonaire : On est sous traitement dit de thromboprophylaxie (anticoagulant à faible dose ) systématiquement pendant un mois (protocole national). Malgré cela, on peut faire une phlébite (rare mais possible). Ce sont généralement des gens qui ont déjà fait des phlébites ou ont des antécédents d'insuffisance veineuse. Pour éviter cela, on respecte le protocole de traitement, on met des bas de contention quand on a une insuffisance veineuse ou antécédents de phlébite et on fait un Doppler de contrôle systématique après l'opération chez les personnes à risque.
- Les dysesthésies ou sensations nerveuses superficielles de la peau (picotements , hypersensibilité , anesthésie de la peau autour de la cicatrice) : C'est une complication logique d'une opération : on coupe la peau, des micro nerfs sont coupés et donnent des sensations désagréables pendant plusieurs semaines. Puis cela se rétablit tout seul. Il y a aussi l'anesthésie ou l'injection de produit pour endormir les nerfs peut les irriter. Chez certaines personnes, cela peut prendre des proportions plus importantes, on parle même parfois d'algodystrophie. On est obligé de renforcer les traitements contre le douleur, et il faut bien masser cette zone sensible pour que les nerfs reprennent au plus vite leur fonction.
- Deuxième catégorie : les complications qui nécessitent une réintervention :
- L'infection : L'infection est la complication la plus redoutée et heureusement la plus rare. Quand elle survient, elle nécessite une réintervention pour nettoyer voir changer la prothèse associé à 2 à 3 mois d'antibiotiques. La clinique Jouvenet a parmi les taux les plus bas d'infection post opératoire prothétique (score Icalin A). Le protocole pré opératoire permet de définir les patients à risque, de réaliser des dépistages en amont (bilan dentaires) et la période opératoire est précédée de protocole de désinfection de la zone opérée. Le suivi cicatriciel doit être réalisé, après votre sortie de la clinique par une infirmière expérimentée.
- La Luxation de rotule : La luxation est le déboitement mécanique de la rotule qui peut survenir dans les premiers mois de l'intervention, le temps que la zone opérée cicatrise. Ce sont surtout les chutes qui peuvent entrainer une déchirure interne et luxer la rotule.
- La fracture : La prothèse n'est pas un risque supplémentaire de fracture si l'on tombe, au contraire. Simplement une prothèse entraine une modification des contraintes osseuses et toute chute grave peut se solder par une fracture autour de la prothèse. Les fractures pendant l'opération du genou sont possible si l'os est très fragile, il peut se fendre, on a alors recours à des renforts osseux, ce qui ne modifie pas les résultats définitifs de votre hanche.